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All About Ah-Long

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.42/5

vos avis

18 critiques: 3.81/5

visiteurnote
Fred30 4
Hotsu 4
Jérémy 3.5
Chip E 3.75
Bastian Meiresonne 3.5
Manolo 4
Sauzer 4.25
Jérôme.D 4.25
chronofixer 3.75
La girardasse 4
Iron Monkey 3.5
Guesar 5
lo sam pao 3.75
Oy-Sang 4
jool 3
Phildu62 3
paparakos 4
TsimShaTsui 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un mélodrame très bien réalisé et superieurement interprété par Chow Yun Fat (malgré sa coiffure ! Heureusement il bénéficie d'une coupe bien plus classe pour le final, ce détail capillaire mis à part, sa prestation est vraiment exceptionnelle).

12 août 2010
par Jérémy


Mes parents, ces héros

Johnnie To himself qualifie cette bande d'œuvre alimentaire. Il est certain qu'on n'y décèle en aucun cas la patte du cinéaste comme on pourrait le faire avec un The Mission, un PTU ou encore un Exiled. Qu'importe: All About Ah-Long est peut-être son point d'orgue, ironiquement. Un mélo d'une force extraordinaire, qui débute telle une charmante petite comédie sentimentale pour se terminer dans les cris, les larmes et la mort, soit la tragédie complète. Porté par un splendide trio d'acteurs – Chow Yun-Fat dans un de ses plus beaux rôles, Sylvia Chang dont l'indescriptible charisme imprègne tout le film et le jeune Wong Kwan-Yuen qui livre une interprétation à la maturité épatante –, sublimé par une photo chaude à souhait et habité par la grâce, ce diamant brut joue sur l'emphase et la dramatisation sans jamais basculer dans le grotesque et l'invraisemblable. On suit d'un œil captivé cette histoire dense, touchante, poignante, romantique et terriblement humaine, aux antipodes des thrillers feutrés et rigides du même réalisateur. Un formidable vestige du cinéma HK à son âge d'or.

20 mars 2008
par Chip E


Des mots (trop) tard

L'un des meilleurs succès au box-office hongkongais des années 1980, "All about Ah-Long" est une comédie dramatique effectivement bien ficelée. LE travail des acteurs est impeccable, don’t un Chow Yun-Fat entre rire et larmes, une Sylvia Chang proche du rôle de sa vraie vie et le jeune enfant – malheureusement doublé, car taïwanais et donc parlant cantonais. Ce qui enlève beaucoup de sa fraîcheur et spontanéité. La réalisation de To est parfaitement adapté au propos: il sait rythmer ses actions comiques et adroitement mêler rire et larmes pour toucher la corde sensible de son public – peu importe finalement, si les images ressemblent parfois trop à un clip musical, d'ailleurs lourdement soulignées par des scores larmoyants. Intéressant également d'y voir les prémisses de la future franchise à succès de To, les "Moment of Romance". Quant à l'histoire, elle est directement pompée sur celle de "The Champ" – donc tout à fait dans l'air des productions de l'époque. Une très honnête production, manquant de finesse et de subtilité dans son propos, mais témoignant du talent de To d'exceller dans différents genres, alors qu'il n'en était encore qu'à ses débuts.

12 mars 2007
par Bastian Meiresonne


quand le ciné HK passe sous influence Ken Loach...

Avant de se déchaîner dans le polar, Johnny To excellait déjà dans d'autres genres dont le mélo avec, outre sa participation à la série des A moment of romance, ce All about Ah Long. L'aspect social, inhabituel dans ce genre de film, donne un plus à l'histoire. Hormis quelques scènes nous confirmant que l'ont a bien affaire à un film HK années 80, le rythme n'est pas frénétique. L'histoire est cependant très prenante, à défaut d'être surprenante. Point marquant, la superbe tignasse de Chow Yun Fat qui campe le rôle d'Ah Long.

22 novembre 2005
par Manolo


Véritable piège aux sentiments.

Une histoire dure,déchirante grace à une interprétation plus que convainquante. Je suis toute fois surpris de voir que personne n'a relevé qu'il s'agissait d'un remake d'un film américain de Franco Zeffirelli "Le champion" de 1979 avec john voight et faye dunaway.

25 septembre 2004
par Sauzer


L'invention de la solitude

C'était l'époque où rouler sur sa moto le casque à la main sur une musique composée d'un peu de synthétiseur et de guitare très wa-wa, c'était le summum de l''érotisme. C'était l'époque où l'on commençait à divorcer sévère, et mal, et où les gosses devenait les victimes. C'était l'époque où les hommes apprenaient à devenir des pères célibataires, en buvant du cocal-cola et en amenant ses gosses devant Star Wars ou Indiana Jones. C'était une époque un peu euphorique et un peu triste dont on garde le souvenir des figurines en plastiques sur une étagère, une paire de roller, un jogging coca-cola très très rouge évidemment. C'était l'époque des chemises à carreaux qu'on nous forçait à rentrer dans nos pantalons, l'époque de la télé et pas vraiment du magnétoscope, ou un peu. C'était une drôle d'époque où on découvrait la solitude dans les champs de marne la vallée ou des banlieues, peut-être d'ailleurs, entre un magasin de prêt à porter et un hypermarché. C'était l'époque où Chow Yun Fat n'était même pas connu en France et où le nom de John Woo c'était du chinois. C'était l'époque où on était pour certain des gamins mais où Johnnie To signait sans doute son plus beau vrai mélo très cheveux long casque de moto et jogging coca cola, même si on le voit pas, dans All About Ah Long, le jogging coca cola. Tout ce qui compte c'est l'histoire d'un père qui veut briller encore dans les yeux de son fils, et ça, ceux qui n'ont pas connu la solitude d'un père et d'un fils, où plutôt la conscience de cette solitude -que l'on gagne avec les années-, ils ne sauront voir les larmes et le pathos si essentiel qui irrigue tout ce beau film de Johnnie To. Le cinéma, ça sert d'abord à oublier la solitude, pour mieux la préserver ensuite.

19 août 2004
par Jérôme.D


très bon classique old school

ça fleure bon les années 80, mais ça se laisse encore bien regarder, surtout qu'à défaut d'être un film énorme, il reste un bon film assez fort, ceci étant dû en grande partie aux acteurs, CHOW yun fat et Sylvia CHANG, ainsi que le gamin et meme "oncle tat" dans un second rôle discret et sobre. Jonnie TO signait là un film assez différent de ceux qu'il a tourné depuis les années 90, mais c'était déjà une réussite. ps: je suis pas trop satisfait de la course de motos, c'est à dire de la fin. je sais pas trop pourquoi mais ce n'est pas celle que j'éspérais.

18 août 2004
par chronofixer


Mieux vaut To que jamais...

Johnnie To n'est pas naît avec la MilkyWay, il avait précedemment mis en scène le monstre qu'est Chow Yun Fat dans ce mélo lacrymal très réussi à la plastique délicieusement kitsch. Les cinéastes hong-kongais dit "honnêtes artisans", dont Johnnie To est l'un des meilleurs représentants sont surprenants de par leur capacité à passer d'un genre à l'autre avec une incroyable réussite, cette fois le thème sert parfaitement à mettre en chantier un final qui mettra la salle en émoi, c'est très prévisible mais là n'est pas l'important, on passe un très bon moment et ça même des maîtres ne savent pas obligatoirement faire.

19 août 2002
par Iron Monkey


Un film qui en dit "Long"

Très grand film! Un exercice de style réussit. La preuve que Johnnie To sait faire autre chose que des polars et, est-il besoin de le rappeler, que Chow Yun fat est un excellent acteur. Un monument tragique

22 septembre 2001
par lo sam pao


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